L’espérance dans la Grèce antique

Caroline Fourgeaud-Laville nous fait découvrir les racines grecques de l’espérance en suivant les traces d’elpis.

Le grec a, lui-même, une étymologie, puisqu’il vient de l’indo-européen. Elpis vient de welp, qui signifie « s’attendre à » et qui donnera la « volupté » en latin. Ce mot signifie l’attente, la prévision, l’espoir, l’espérance, la crainte.

Sous la plume d’Hésiode, au VIIIe avant notre ère, dans Les travaux et les jours, fait le récit de Pandore qui ouvre la jarre qui contient tous les maux. Tous s’envole, sauf elpis qui resta au bord. Cela indique qu’elpis fait partie des maux. L’ordre de refermer la jarre et de garder elpis prisonnière, pourrait indiquer que c’est le pire des maux.

Quel pourrait être le problème avec elpis ? L’espoir serait-il ce qui empêche l’homme de faire ce qu’il doit faire ? il remplirait le rôle des dieux et le pouvoir de Zeus serait remis en question. Ce serait un geste d’ubris.

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