Dialogue avec Judith Perret, membre du Conseil du temple de Maguelone (Montpellier) pour découvrir le fonctionnement paroissial.
Dans l’opinion populaire, le protestantisme passe souvent pour un modèle de démocratie, mais l’Église doit-elle être démocratique ? Quelles sont ses missions et l’organisation qui en découle, la vie qui en résulte ?
Échos protestants, une émission mensuelle de L’Église protestante unie de Montpellier et alentours sur RCF Maguelone Hérault.
Au fil de la conversation
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la vie de l’Église
+Ce qui se passe – les activités
+Les relations extérieures (autres confessions, religions, autre)
+Ce qui est le plus important, le plus significatif, ce à quoi on consacre le plus d’énergie
+Les missions, la vocation
+Ce qui empêche que ce soit complètement le royaume de Dieu
+Le temple est-il un lieu comme un autre ?
2. Organisation
+Structure, hiérarchie
+place du Christ dans le fonctionnement
+ place du pasteur
+qui gouverne ?
+comment se prennent les décisions ?
+peut-il y avoir des désaccords ?
+est-ce une démocratie ?
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un modèle de société ?
+Que faut-il améliorer dans le fonctionnement de l’Église, dans son programme d’activité ?
+Comment se règlent les conflits ?
+ Quels sont les aspects de la vie de l’Église qu’il faudrait reprendre dans la société ?
La constitution de l’Église protestante unie de France déclare :
La réalité visible de l’Église apparaît dans les assemblées des fidèles où la Parole de Dieu est droitement annoncée et reçue, les sacrements du baptême et de la Sainte Cène fidèlement administrés et reçus. Elle
apparaît de même dans l’union de ces assemblées qui sont de véritables Églises lorsqu’elles confessent la foi de l’Église universelle.
Les assemblées locales sont constituées en Églises locales ou paroisses. Celles-ci sont gouvernées par les
conseils presbytéraux nommés par leurs membres, et les synodes formés de leurs délégués. Égaux entre eux,
les conseils presbytéraux sont ainsi subordonnés au synode national, gouvernement de l’Église protestante
unie, ainsi qu’aux synodes régionaux pour ce qui concerne leur responsabilité propre.
De même, les ministres sont égaux entre eux, et sont soumis à l’autorité des synodes et à celle des corps
ecclésiaux, conseils et ministres auxquels les synodes délèguent pour un temps les pouvoirs qu’ils jugent
nécessaires.