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Confession de foi des Remonstrants
Nous comprenons et acceptons que la paix de l’âme ne se trouve pas dans la confession de certitudes, mais dans l’émerveillement devant ce qui nous arrive et nous est donné.
Nous comprenons et acceptons que la vocation de l’homme n’est point l’indifférence et la cupidité, mais l’attention pour l’autre et la solidarité entre toutes les créatures.
Nous comprenons et acceptons que l’existence de l’homme ne s’accomplit pas grâce à ce qu’il est ou à ce qu’il possède, mais grâce à ce qui est infiniment plus grand que ce qui peut se concevoir.
Fidèles à cette vision, nous croyons en l’Esprit de Dieu qui surpasse toutes les divisions humaines et fait tendre l’homme vers ce qui est sacré et bon, afin que, dans le chant et le silence, la prière et l’action, il honore et serve Dieu.
Nous croyons en Jésus, un homme rempli de l’Esprit de Dieu, visage de Dieu qui nous regarde et nous dérange. Son amour pour l’homme l’a mené à la croix, mais il est vivant, au-delà de sa propre mort et de la nôtre. Exemple sacré de sagesse et de courage, il nous rapproche de l’éternel amour de Dieu.
Nous croyons en Dieu, l’Éternel, amour insondable et fondement de notre existence, lui qui nous montre le chemin de la liberté et de la justice, et nous invite à un avenir de paix. Nous croyons que nous-mêmes, faibles et faillibles comme nous sommes, sommes appelés à constituer l’Église, signe d’espérance en union avec le Christ et avec tous ceux qui croient.
Car nous croyons en l’avenir du monde et de Dieu, en cette patience divine qui nous offre le temps de vivre, de mourir et de ressusciter dans le Royaume présent et à venir, où Dieu sera pour l’éternité tout en tous.
A Dieu louange et honneur, maintenant et pour l’éternité.
Amen
2 Rois 23/1-14
1 Le roi Josias fit assembler auprès de lui tous les anciens de Juda et de Jérusalem. 2 Puis il monta à la maison de l’Éternel, avec tous les hommes de Juda et tous les habitants de Jérusalem, les sacrificateurs, les prophètes, et tout le peuple, depuis le plus petit jusqu’au plus grand. Il lut devant eux toutes les paroles du livre de l’alliance, qu’on avait trouvé dans la maison de l’Éternel. 3 Le roi se tenait sur l’estrade, et il traita alliance devant l’Éternel, s’engageant à suivre l’Éternel, et à observer ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, de tout son cœur et de toute son âme, afin de mettre en pratique les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple entra dans l’alliance. 4 Le roi ordonna à Hilkija, le souverain sacrificateur, aux sacrificateurs du second ordre, et à ceux qui gardaient le seuil, de sortir du temple de l’Éternel tous les ustensiles qui avaient été faits pour Baal, pour Astarté, et pour toute l’armée des cieux; et il les brûla hors de Jérusalem, dans les champs du Cédron, et en fit porter la poussière à Béthel. 5 Il chassa la prêtraille, établis par les rois de Juda pour brûler des parfums sur les hauts lieux dans les villes de Juda et aux environs de Jérusalem, et ceux qui offraient des parfums à Baal, au soleil, à la lune, au zodiaque et à toute l’armée des cieux. 6 Il sortit de la maison de l’Éternel l’idole d’Astarté, qu’il transporta hors de Jérusalem vers le torrent de Cédron; il la brûla au torrent de Cédron et la réduisit en poussière, et il en jeta la poussière sur les sépulcres des enfants du peuple. 7 Il abattit les maisons des prostitués qui étaient dans la maison de l’Éternel, et où les femmes tissaient des tentes pour Astarté. 8 Il fit venir tous les prêtres des villes de Juda; il souilla les hauts lieux où les prêtres brûlaient des parfums, depuis Guéba jusqu’à Beer-Schéba; et il renversa les hauts lieux des portes, celui qui était à l’entrée de la porte de Josué, chef de la ville, et celui qui était à gauche de la porte de la ville. 9 Toutefois les prêtres des hauts lieux ne montaient pas à l’autel de l’Éternel à Jérusalem, mais ils mangeaient des pains sans levain au milieu de leurs frères. 10 Le roi souilla Topheth dans la vallée des fils de Hinnom, afin que personne ne fît plus passer son fils ou sa fille par le feu en l’honneur de Moloc. 11 Il fit disparaître de l’entrée de la maison de l’Éternel les chevaux que les rois de Juda avaient consacrés au soleil, près de la chambre de l’eunuque Nethan-Mélec, qui demeurait dans le faubourg; et il brûla au feu les chars du soleil. 12 Le roi démolit les autels qui étaient sur le toit de la chambre haute d’Achaz et que les rois de Juda avaient faits, et les autels qu’avait faits Manassé dans les deux parvis de la maison de l’Éternel; après les avoir brisés et enlevés de là, il en jeta la poussière dans le torrent de Cédron. 13 Le roi souilla les hauts lieux qui étaient en face de Jérusalem, sur la droite de la montagne de perdition, et que Salomon, roi d’Israël, avait bâtis à Astarté, l’abomination des Sidoniens, à Kemosch, l’abomination de Moab, et à Milcom, l’abomination des fils d’Ammon. 14 Il brisa les statues et abattit les idoles, et il remplit d’ossements d’hommes la place qu’elles occupaient.
Chers frères et sœurs, la découverte du livre de la loi, dans le temple, provoque une succession de gestes qui sont destinés à purifier les lieux des pratiques contraires à ce que propose la Torah. On jette tout un tas d’accessoires hors du temple, on supprime des prêtres qui ont été institués par les rois de Juda, on détruit la maison des prostituées sacrées.
- Le livre de la loi
Quand on lit ce passage biblique, l’attention est principalement portée sur la réforme entreprise par le roi Josias qui rejette toutes les formes d’idolâtrie et qui restitue une royauté fidèle à l’esprit qui présidait durant le règne de David, son ancêtre. Cette réforme va de soi dans la mesure où ce qu’est devenu le royaume est assez contraire à ce que nous demande la Torah, c’est-à-dire les prescriptions inscrites dans les premiers livres de notre Bible actuelle, livres qui sont manifestement retrouvés dans le temple à l’époque de Josias, au VIIè.
Il n’est pas inutile de s’interroger sur ce qui a été trouvé dans le temple, parce que l’attitude du roi Josias qui déchire ses vêtements quand il entend les paroles du livre de la loi, montre que c’est la première fois qu’il entend ces prescriptions. De nos jours, on imagine mal que la Torah, cet éléments si précieux pour le judaïsme, ait pu être tout simplement oubliée, non seulement en tant que texte perdu dans un coin du temple, mais perdue de vue, oubliée des mémoires et donc inutilisée. On imagine mal que la Torah puisse sortir de l’horizon religieux, parce que tous les croyants ont un accès direct à la Torah. Mais tel n’était pas le cas à l’époque de Josias, et cela pour deux raisons.
Tout d’abord, peu de personnes avaient accès à la lecture et peu de textes étaient en circulation. L’écriture et la lecture étaient le domaine réservé des scribes qui travaillaient à la cour royale et qui servaient l’administration du royaume. Les textes de loi, les décrets, les accords avec les autres royaumes, tout cela relevait de leur quotidien, contrairement au reste de la population qui n’avait pas besoin de textes écrits : la parole faisait foi. L’apprentissage de l’écriture et de la lecture était réservé à une petite partie de la population qui était éduquée pour les besoins de leurs fonctions. Nul ne pensait à l’éducation pour tous.
La deuxième raison pour laquelle les croyants n’avaient pas un accès direct à la Torah, c’est que la Torah n’existait pas. La lecture du livre de Néhémie qui raconte des épisodes bibliques qui ont eu lieu bien après, au moment du retour de l’exil de Babylone au VIè, montre que les prescriptions qui sont évoquées lors de la lecture de la Torah, ne correspondent pas à l’état actuel de ladite Torah. Par exemple, lorsque Néhémie lit la loi de Moïse (Ne 8/8-15), il passe de la fête de Rosh Hashana à la fête de Soukkhot alors que, de nos jours, il y a la fête de Yom Kippour entre les deux. Autrement dit, la Torah n’est pas finalisée plusieurs dizaines d’années après l’époque de Josias. Si une partie de la Torah a été composée à l’époque du roi Ézéchias, qui avait lui-même entrepris une réforme importante, et que la rédaction s’est poursuivie sous Josias, elle n’est toujours pas achevée à cette époque.
Ce que lit Josias, n’est donc ni la Torah, les cinq premiers livres de la Bible auquel nous donnons parfois le nom de Pentateuque, ni le début de la Bible au sens d’un recueil de textes qui font autorité en matière de foi. Ce que lit Josias, ce sont des textes rédigés par des scribes de la cour royale, textes destinés à aider les rois dans leur action de gouvernement : à ce moment de l’histoire du peuple hébreu, la Torah était un texte pour la cour, pas pour les croyants – probablement une version primitive de l’actuel Deutéronome. C’était un texte pour enseigner l’art du gouvernement, pas un texte pour apprendre à être un bon croyant. Ceci pour dire que nous devrions toujours être humbles quand nous faisons de nos textes bibliques des armes de rectification doctrinale pour remettre les croyants dans le bon chemin du dogme. Un regard affuté sur les textes bibliques révèle que l’histoire de leur rédaction confirme que la Bible n’est pas tombée du ciel, qu’elle n’a pas été écrite en une seule fois par une seule personne et, surtout, elle n’a pas été écrite pour servir de norme à laquelle il faudrait se conformer. La Bible est le recueil des tentatives de différentes personnes à différentes époques qui se sont efforcées de partager leurs réflexions sur la vie et de faire prévaloir leurs convictions qui étaient parfois contradictoires avec les convictions de leurs prédécesseurs.
Ceci pour dire que la Bible est elle-même un travail de réforme permanente. Par couches successives, des scribes ont proposé leur analyse de la société israélite, ils ont proposé d’une manière de penser la vie en fonction d’un idéal nommé Dieu dans les textes et la manière de parler de Dieu, de caractériser Dieu, évoluait au fil des siècles et, parfois, prenait un chemin inverse à ce qui avait été élaboré par le passé. Même le monothéisme a évolué au fil des textes bibliques dont certains sont relativement polythéistes.
Ceci pour dire que le vrai travail des amoureux de la Bible, n’a jamais été de conserver pieusement la lettre du texte (qui a cessé d’évoluer au IIè siècle de notre ère), mais de l’interpréter, de le faire vibrer, de lui donner du sens pour le quotidien, d’en faire un compagnon de route qui repère les dangers de l’existence et rappelle quelles sont les voies qui conduisent à une vie juste, parmi d’autres raisons valables de s’intéresser aux textes bibliques.
- Tous devant l’exigence de la Torah
Dans le cas de Josias, compte tenu de ces indications à caractère historique, en quoi consiste la Réforme engagée par Josias ? Avant d’être le rejet de l’idolâtrie, de la prêtraille et des prostituées sacrée, la réforme de Josias c’est la démocratisation du sacré. Le fait que le roi fasse la lecture de la loi devant tout le peuple, du plus petit jusqu’au plus grand (v. 2) est une chose inédite. Cela indique que le roi ouvre les portes du temple et offre au grand publique ce que le temple contenait de plus précieux : ces paroles de l’alliance qui régissaient la conduite du roi.
C’est un geste profanateur au sens strict du terme. Par ce geste profanateur, Josias rend chacun capable de se confronter à l’organisation royale et capable de se confronter à Dieu qui est le principe organisateur de la société israélite. L’organisation de la vie n’est plus seulement l’affaire de quelques uns ; Josias rend publique la chose politique et la chose théologique qui la fonde. C’est le principe même de la république que de faire en sorte que la chose politique soit dans le domaine public et non réservé à une aristocratie ou à une oligarchie.
Ainsi, la maison de l’Éternel, le temple, n’est plus l’affaire de quelques uns, par exemple les prêtres, ou la cour des conseillers du roi. Le temple qui symbolise le principe fondateur de la société de l’époque, devient l’affaire de tous. Je dirais que cela devient la grande affaire dont chacun doit se saisir. Avec Josias, nul n’est censé ignorer la loi – il est vrai qu’à cette époque elle n’est pas aussi élaborée que ce qu’elle est de nos jours. Avec Josias, chacun est partie prenante de la vie sociale – ce qui n’est pas seulement une ouverture des droits à la parole pour chacun, un droit à la revendication. Cette démocratisation de la Torah conduit à placer chacun devant les exigences de la Torah, à placer chacun devant les exigences de la vie divine. Chacun devient responsable de ce qu’il fait de la perspective de vie que déploie la Torah.
- Prendre le réel à bras le corps
Il en résulte que ce n’est plus seulement le roi qui s’engage à suivre les préceptes de l’alliance : c’est chaque personne qui s’engage formellement dans l’alliance. C’est chacun qui s’engage à prendre le réel à bras le corps, sans passer par l’intermédiaire du roi, de la prêtraille, des superstitions, ou du commerce du sacré. Cela a pour conséquence que le peuple cesse de vivre à la merci du roi et de sa cour qui seraient les seuls dépositaires des termes de l’alliance et donc les seuls à détenir le pouvoir. Le peuple cesse de vivre à la merci du grand cirque religieux organisé par les profiteurs de la crédulité ou de l’angoisse des gens.
C’est le sens du grand ménage effectué par Josias qui retire tout le folklore religieux du temple afin de pouvoir se concentrer sur l’essentiel. C’est un effort de centralisation, dont Jérusalem est la figure symbolique. Se recentrer sur l’essentiel pour retrouver, individuellement, le courage d’être au milieu d’un environnement qui semble parfois hostile, au milieu d’une population déstabilisée par les événements qui mènent à une forme de découragement.
Avec Josias qui rend les termes de l’alliance accessible à tous, ce n’est pas seulement un effort démocratique qui est engagé, ce n’est pas seulement les bases d’une République qui est posé, c’est le principe de la responsabilisation personnelle qui est activé. D’ailleurs, sur le plan archéologique, cela correspond au moment où vont apparaître les noms des personnes sur les objets, ce qui indique que le principe de la propriété individuelle émerge et, par conséquent, la notion d’individu apparaît également. Être israélite, ce n’était plus être anonyme dans le grand tout hébreu. C’était prendre sa part dans l’écriture de l’histoire du peuple Hébreu. Faire face au réel, sans passer par les filtres, pour inventer, personnellement, les réponses aux défis de l’époque.
C’est ce que firent les réformateurs du XVIè qui retrouvèrent, eux aussi, le livre de l’alliance, non pas sous la forme que le clergé avait sous les yeux à l’époque, c’est-à-dire la Vulgate – la traduction latine des livres bibliques. Ils retrouvèrent l’hébreu et le grec et c’est face au réel, face au texte biblique plutôt qu’à la tradition de l’Église, que Luther retrouva le sens du salut par la grâce seule, au moyen de la foi. C’est par cette redécouverte des textes dans leur langue originale, ce qui avait été rendu possible par le travail des humanistes, que Calvin retrouva la grandeur de Dieu plutôt que la grandeur de l’Église. C’est par cette redécouverte des textes bibliques dans leur intégralité et non à travers la sélection qu’en faisaient les chefs de l’Église d’alors, que Zwingli fut en mesure de développer une interprétation des textes bibliques qui évitaient à la prédication d’être une paraphrase ou un endoctrinement.
Et il est heureux que cet esprit de réforme se renouvelât au XVIIIè et au XIXè pour arracher la foi chrétienne à la mainmise des disciples des réformateurs du XVIè qui avaient l’ambition de graver dans le marbre la théologie de leur maître. On oublie trop souvent la part essentielle des Jean-Jacques Rousseau, Frierdrich Schleiermarcher, Adolf von Harnack, Ludwig Feuerbach, Ernst Troeltsch, qui ont revisité les travaux de leurs prédécesseurs pour tenir compte des avancées des différentes sciences, pour tenir compte des nouveaux regards que l’on pouvait désormais porter sur le monde, grâce à une connaissance plus précise du vivant, de l’univers. Débarrasser la foi de tout le fatras qui est bien rassurant comme l’est le fouillis qu’on amoncelle chez soi, mais qui nous détourne de ce qui compte vraiment.
Je ne prendrais qu’un exemple pour illustrer cette nécessité de se recentrer sur l’essentiel pour faire face au réel : la grande découverte du protestantisme a été la grâce, le salut par la grâce. Est-ce vraiment la question de la grâce qui nous occupe au plus haut point ? Est-ce la grâce qui nous anime pour définir nos ordres du jour de réunion, pour déterminer nos grandes lignes de vie d’Église dans la région ? Est-ce la grâce qui oriente notre manière d’être parent ? Est-ce la grâce qui préside à notre manière de travailler, de nous comporter, d’entretenir notre tissus social ? Est-ce la grâce que nous essayons de promouvoir dans l’organisation de nos activités, dans l’organisation de notre cité ? Est-ce la grâce qui est un critère pour évaluer une politique, un placement financier, ou un choix stratégique ? Est-ce la grâce qui éclaire les situations auxquelles nous sommes confrontés ? Est-ce la grâce que nous présentons à nos amis, à nos connaissances, quand ils nous demandent ce qu’est le protestantisme ?
Nous sommes passés maîtres dans l’art du secondaire, de l’accessoire. Nous excellons dans l’art de parler des choses sans conséquence, sans véritable enjeu. Mais nous avons aussi ce vieux livre à notre disposition, dans lequel nous replongeons régulièrement pour réformer notre religion, pour réformer nos convictions, pour réformer nos agendas. Nous pourrions fort convenir de faire alliance, à nouveau, pour que nous ne lâchions pas la grâce, pour que nous en fassions notre cheval de bataille, notre étendard. Nous pourrions très bien décider de répondre personnellement à l’exigence de la grâce dans toutes les circonstances de la vie et pour l’ensemble de la population. Nous pourrions fort bien considérer qu’il en va de notre responsabilité de réformer l’ordre des choses et d’injecter la grâce au cœur des systèmes, des structures, des projets. Et face aux détracteurs, face à ceux qui nous rétorqueront que la vie est bien trop sérieuse pour qu’on s’intéresse à la grâce, qu’on ne nourrit pas les populations avec de la grâce, faisons valoir que la grâce surabonde là où le désespoir et le découragement abondent. Faisons valoir que la grâce surabonde là où l’intérêt particulier, là où l’intérêt financier l’emportent. C’est ce livre de la loi qu’il nous faut écrire, comme le firent autrefois les scribes du temps d’Ézéchias, puis de Josias. Écrire le livre qui réformera les mentalités et qui constituera la Bible d’un peuple nouveau, le credo d’une civilisation réformée qui ne s’attache plus aux réalités secondes comme les moules sur leur rocher, mais qui se recentre sur l’essentiel, sur ce qui rend notre vie véritablement éternelle.
Amen