Sortons de notre suffisance !

Retrouvons Jésus qui raconte une histoire de prière (Luc 18/9-14) pour nous aider à penser notre manière de nous tenir devant Dieu et notre manière d’envisager la justice. « Enfin une bonne nouvelle », sur RCF, au micro de Béatrice Soltner.

Les compagnons de Jésus sont conduits à réfléchir à leur condition de disciple. S’agit-il d’avoir une attitude religieuse ostensible ? Est-il possible d’être disciple quand on est un pécheur ?

L’évangéliste Luc démonte le mécanisme de l’hypocrisie pharisienne : le grand écart entre les bonnes œuvres extérieures et le manque d’amour envers ses prochains. Le pharisien est capable de voir la paille dans l’œil de son voisin sans être en mesure de voir la poutre qui est dans le sien.

L’enseignement de Jésus révèle que nous sommes justifiés par grâce seule et non par nos actions aussi conformes soient-elles à la loi. C’est l’altérité qui nous sauve de nous-mêmes et non l’autojustification. L’humilité du publicain lui permet d’accueillir ce que Dieu offre, ce que la vie met à notre disposition pour forger une dignité sans condition. Les propos du pharisien montre qu’il n’attend rien de Dieu alors que le publicain, lui, attend de Dieu de recouvrer sa dignité humaine.
Le publicain nous montre le sens d’une prière de repentance.

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