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1 Samuel 1/11
11 Elle fit un voeu, en disant: Éternel des armées ! si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.
1 Samuel 2/1-11
1 Anne pria, et dit: Mon coeur se réjouit en l’Éternel, Ma force a été relevée par l’Éternel; Ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis, Car je me réjouis de ton secours. 2 Nul n’est saint comme l’Éternel; Il n’y a point d’autre Dieu que toi; Il n’y a point de rocher comme notre Dieu. 3 Ne parlez plus avec tant de hauteur; Que l’arrogance ne sorte plus de votre bouche; Car l’Éternel est un Dieu qui sait tout, Et par lui sont pesées toutes les actions. 4 L’arc des puissants est brisé, Et les faibles ont la force pour ceinture. 5 Ceux qui étaient rassasiés se louent pour du pain, Et ceux qui étaient affamés se reposent; Même la stérile enfante sept fois, Et celle qui avait beaucoup d’enfants est flétrie. 6 L’Éternel fait mourir et il fait vivre. Il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter. 7 L’Éternel appauvrit et il enrichit, Il abaisse et il élève. 8 De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il relève l’indigent, Pour les faire asseoir avec les grands. Et il leur donne en partage un trône de gloire; Car à l’Éternel sont les colonnes de la terre, Et c’est sur elles qu’il a posé le monde. 9 Il gardera les pas de ses bien-aimés. Mais les méchants seront anéantis dans les ténèbres; Car l’homme ne triomphera point par la force. 10 Les ennemis de l’Éternel trembleront; Du haut des cieux il lancera sur eux son tonnerre; L’Éternel jugera les extrémités de la terre. Il donnera la puissance à son roi, Et il relèvera la force de son oint. 11 Elkana s’en alla dans sa maison à Rama, et l’enfant fut au service de l’Éternel devant le sacrificateur Éli.
Chers frères et sœurs, il est toujours utile de faire de la théologie. Cela n’est pas moins vrai lorsque les temps sont troublés, lorsque l’avenir est bien incertain, lorsque le mécontentement et l’inquiétude se répandent. La théologie n’est pas une occupation pour combler les trous de notre agenda. La théologie n’est pas une fantaisie pour quelques privilégiés qui discuteraient entre eux, au chaud, de choses très spirituelles et très déconnectées de notre vie quotidienne. C’est ce que nous explique Anne, la mère de Samuel, qui déploie une prière où la théologie, sa façon de parler de Dieu, rejoint sa vie concrète. Anne, par cette prière, nous offre une leçon de spiritualité qui met en évidence que la théologie est une bonne manière d’aborder les aspects les plus basiques aussi bien que les aspects les plus cruciaux de notre vie.
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La théologie – dire Dieu
Anne fait de la théologie alors que ce n’est pas son métier. Cela doit nous rappeler que, si certains parmi nous font profession de théologien, la théologie est l’affaire de tout un chacun. Et je dirais même que la théologie n’est pas seulement l’affaire des croyants car, nous allons le voir, la théologie n’est pas la question de la foi en Dieu, mais la question de Dieu. Qu’est-ce que Dieu ?
Anne constate que Dieu est incomparable (v.2). Qui est saint comme Dieu ? Autrement dit, elle constate qu’il n’y a rien qui soit sacré comme Dieu, ce qui veut dire que Dieu représente ce qu’il y a de plus sacré pour nous. Que l’on soit croyant ou non, il y a des choses qui sont pour nous véritablement sacrées. C’est pour cela que même des personnes qui ne sont membres d’aucune religion peuvent dire qu’il y a eu du sacré qui a été profané sur les Champs Élysées. Le sacré, c’est ce qui a le plus de prix à nos yeux ; c’est ce que nul ne peut abîmer sans que cela nous mette dans un état de furie, sans que nous ayons envie d’en découdre pour défendre l’honneur de ce sacré-là. Qu’est-ce qui justifie qu’on prenne les armes, pour prendre un exemple radical ? Que sommes-nous prêts à défendre au péril de notre vie ? La réponse désigne ce qui est sacré pour nous.
Le sacré, c’est ce qui peut expliquer le surgissement de la violence, ce qui peut justifier les transgressions de la loi, parce qu’il y a quelque chose de plus grand qui se joue. C’est le cas d’Antigone, par exemple, qui a le désir d’enterrer son frère alors que le roi l’a interdit. Elle dira qu’il y a, selon elle, la loi de Dieu qui est supérieure à la loi des hommes. Autrement dit, il y a quelque chose de plus sacré pour elle que la loi commune. Cela explique qu’il peut y avoir des soulèvements populaires, des révoltes, pour défendre quelque chose de sacré qui est menacé. Ce peut-être la liberté, ce peut-être une certaine idée de l’humanité, ce peut être un principe constitutif du peuple…
Anne précise que Dieu, c’est ce qui est unique en son genre et c’est le roc, autrement dit ce sur quoi on peut construire sa vie. D’une personne à l’autre, le fondement peut être bien différent. Nous savons que pour certains c’est la famille qui est fondamentale alors que d’autres mettront leur vocation professionnelle à cette place fondamentale et que d’autres encore mettront la fraternité universelle. Dans tous ces cas, nous sommes face à différentes théologies. Nous sommes dans un véritable cadre interreligieux, avec plusieurs dieux uniques – c’est le cas de la société française. Le dialogue interreligieux ne concerne pas que les chrétiens, les juifs, les musulmans et les bouddhistes.
Voyez comme les choses sont assez étonnantes : de nos jours, on ne se battra pas pour savoir s’il y a consubstantiation ou transsubstantiation lors de la célébration de la cène. D’ailleurs je ne suis pas sûr qu’on se soit jamais battu pour cette question. On ne se battra pas pour savoir si Genèse 1 est un récit mythique ou un texte scientifique. On se battra parce que nous voudrons défendre notre Dieu contre les autres dieux, mais les doctrines religieuses ne sont plus des sources d’affrontement violent. Cela pourrait peut-être nous inciter à reprendre le dialogue social de la même manière que nous avons entrepris le dialogue interreligieux : en faisant de la théologie. Faire de la théologie, être théologien, c’est s’interroger sur ce qui est sacré – sacré au point qu’on ne laisserait pas passer la moindre attaque qui égratignerait ce sacré. Peut-être l’art du théologien est-il de retrouver ce qui se joue derrière les expressions du malaise, du mal-être, de la revendication. Peut-être le livre des psaumes, peut-être que toutes les prières qui constellent la Bible, nous disent de quelle manière il est possible d’interpréter les revendications, les plaintes, les lamentations pour retrouver le sacré qui est derrière et s’intéresser à ce sacré là plutôt que tout miser sur l’aspect superficiel du moment.
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La théologie n’est pas seulement une opinion personnelle
La prière d’Anne lui permet d’atteindre un point de vue universel. La théologie n’est pas seulement un point de vue personnel poussé à l’extrême. On peut avoir une passion telle pour l’argent qu’on en vienne à faire de l’argent notre Dieu par exemple, auquel on est prêt à tout sacrifier, pour lequel on est prêt à transgresser les lois (en trompant le fisc, en volant les personnes, en tuant si c’est nécessaire). Mais Anne nous montre qu’être théologien c’est se demander si notre passion est vraiment divine ou si elle n’est qu’une projection poussée à l’extrême de ce qui nous plaît.
Anne est théologienne parce qu’elle ne va pas se mettre au centre de l’histoire ; elle ne va pas militer pour elle-même seulement. Bien entendu, ce qu’elle expérimente va entrer en ligne de compte. Quand elle fait un vœu à Dieu d’être féconde alors qu’elle est stérile et qu’elle en vient finalement à donner naissance à un enfant, son Dieu est un dieu qui lui permet d’être sevrée de la stérilité. Mais elle convoque d’autres situations qui ne la concernent pas au premier chef : le fait d’avoir faim – ce qui est basique, mais qui est pourtant pris en compte dans sa théologie – le fait de mourir, le rapport à l’argent, la gloire, la bonté et la méchanceté, la justice. Tous ces thèmes sont rassemblés pour penser Dieu, de telle manière que Dieu ne soit pas seulement la projection de nos fantasmes ou une inversion de nos craintes. Ici, Anne la théologienne révèle que Dieu est ce qui agit sur le cours de l’histoire et donne des impulsions cohérentes les unes avec les autres.
Anne ne dit pas que Dieu est derrière le moindre événement, qu’il dirige l’histoire de l’humanité. Elle déclare qu’il y a dans notre vie, dans notre monde, des événements qui arrivent et qui ont notamment Dieu pour origine. De tous les sujets qu’elle aborde, la femme stérile qui enfante sept fois semble être l’acte le plus surnaturel de tous et on se dit que c’est vraiment là que Dieu intervient : les services d’entraide donnent du pain aux affamés, la justice condamne les méchants et réhabilite les victimes, les révolutions défont et font les rois. La question de la stérilité est peut-être celle qui, pour tout un chacun, est la plus divine car la plus surnaturelle – ce dont l’homme est le moins capable surtout à cette époque où la technique médicale n’était pas développée comme elle l’est aujourd’hui.
Mais Anne ne met pas cette question de la stérilité surmontée au-dessus du reste. Pour elle, la stérilité surmontée est aussi naturelle que la vie et la mort, aussi naturelle que le principe d’égalité entre tous les humains, aussi naturelle que rendre la justice. Si nous suivons Anne, le surnaturel au sens de défier les lois de la biologie ou de la physique n’est pas la signature du divin, probablement parce que la stérilité dont il est question n’est pas d’ordre biologique, mais spirituelle et qu’elle peut être abordée par la théologie. Reprenons le verset 1 S 1/11. Nos traductions laissent penser qu’Anne demande un garçon, mais le texte hébreu dit autre chose : Anne demande « une semence d’hommes » – ce qui est bien différent. Elle demande à sortir de sa solitude qui l’empêche, effectivement d’être féconde : elle se rend compte qu’elle ne pourra pas être féconde tant qu’elle ne sera pas fécondée. De ce point de vue, elle préfigure Marie, mère de Jésus qui demandera au messager de Dieu, Gabriel, comment elle pourrait avoir un enfant alors qu’elle ne connaît pas d’homme – alors qu’elle est fiancée à Joseph.
Anne, a posteriori, constate que Dieu est ce qui nous ouvre à de nouvelles possibilités. Avec Anne, Dieu désigne ces exaucements qui se réalisent au-delà de notre espérance en établissant des interactions là où nous n’imaginions pas qu’elles étaient possibles. Dans la naissance de Samuel, dans la naissance de Jésus, les textes bibliques ne disent pas qu’il y a des choses surnaturelles qui dépasseraient les lois de la biologie ou de la physique. Il y a effectivement des choses surnaturelles pour les personnes qui pensent que les relations entre personnes sont compliquées par nature, pour ceux qui pensent qu’il y a des obstacles infranchissables entre les classes, entre les genres, entre les religions. Anne, Marie, découvre que Dieu est ce qui permet de transgresser ces lois sociales, ces lois religieuses, ces lois politiques, ces lois philosophiques que nous mettons en place et qui restreignent notre liberté – notre liberté d’être fécond, de créer.
Ces exaucements ne se réalisent pas parce que Dieu serait un être tout puissant et qui sait tout comme pourrait nous le faire penser la traduction de Louis Segond en 1 S 2/3 car le texte hébreu ne dit pas que Dieu sait tout, mais que l’Eternel est un Dieu de connaissance, autrement dit un Dieu qui nous permet d’accéder à la connaissance. Pour Anne la théologienne, Dieu est ce qui nous ouvre à une meilleure connaissance du réel. Dieu c’est ce qui nous ouvre à des possibilités que nous ne soupçonnions pas. Nous sommes bien loin des images de Dieu traditionnelles. Et cela a une conséquence très pratique. Cela indique que le surnaturel est beaucoup plus du côté des non théologiens qui pensent que Dieu est dans un monde parallèle qui agit indépendamment des lois qui nous régissent. Les théologiens, eux, découvrent les véritables capacités de l’humain. Les théologiens découvrent les puissances qui peuvent être à l’œuvre dans l’histoire en allant chercher les fondements même de l’existence : puissance de la grâce qui s’incarne dans l’amour, qui s’incarne dans le pardon, qui s’incarne dans la capacité à entrer en dialogue avec les personnes qui, a priori, ne nous comprennent pas. Les théologiens découvrent la souveraineté de Dieu qui s’exerce à travers ce que nous nous découvrons capables de désirer et capables d’accomplir. Avec Anne, Dieu, c’est ce qui nous ouvre à cette connaissance du réel qui nous permet d’agir ensuite en conséquence.
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Mise en pratique de la théologie
Agir en conséquence, agir en fonction de notre théologie : voilà bien notre défi pour aujourd’hui. Ne pas faire de la théologie seulement une histoire charmante, qui nous occupe, qui nous distrait. Mais faire de la théologie ce qui instruit notre action, notre éthique.
Continuons encore un peu avec Anne, en abordant la question de la parentalité, puisque c’est sa question. À la promesse de l’enfant qui pourra naître se joint la promesse faite par Anne : « je le donnerai à l’Eternel tous les jours de sa vie et le rasoir ne passera pas sur sa tête ». La deuxième partie de la promesse indique que l’enfant à naître sera un nazir comme l’a été Samson : une personne qui montre qu’elle se consacre à Dieu en ne coupant pas ses cheveux. Pour la première partie de la phrase, Anne indique qu’elle fera ce que font toutes les mères d’Israël : elles prendront acte que leur fils n’est pas leur fils, mais le fils de l’Eternel. Anne déclare qu’elle a intégré qu’être parent, selon la théologie où Dieu est l’Eternel, être parent ne consiste pas à se reproduire. L’enfant qui naît n’est pas nous en plus jeune, ce n’est pas notre chose, c’est un bébé qui est offert à Dieu pour qu’il puisse, lui aussi, s’ouvrir personnellement à la connaissance de ce qu’est la vie et de ce qu’il est permis d’espérer. Ce qu’exprime Anne, c’est qu’on ne fait jamais un enfant pour soi. La gestation est toujours pour autrui.
Quelles que soient les manières de procréer, dont il n’est pas question ici – et à une époque où il n’y a pas d’aide médicale envisageable – Anne souligne que ce qui doit être pensé, c’est la parentalité ; c’est le rapport que l’adulte va avoir avec l’enfant qui est décisif et pas le modèle familial qui d’ailleurs n’existe pas dans la Bible : ici l’enfant n’est ni avec sa mère, ni avec son père, mais avec le prêtre Éli.
La théologie dont Anne est porteuse l’incite à ne pas accaparer l’enfant qui va naître, parce qu’elle est consciente que son Dieu est un Dieu qui sauve (v.1) et qu’il sauve notamment d’une vie sans liberté, une vie dont nous serions dépossédés, une vie où nous ne pourrions plus exercer notre responsabilité. En nous rendant à la vie, Dieu est ce qui nous libère de tout ce qui nous empêche de pouvoir être le sujet de notre histoire. Cela implique pour Anne d’offrir cette liberté à son enfant.
Pour ce qui nous concerne, le même travail est à effectuer dans tous les domaines de notre existence : clarifier notre propre théologie et la traduire en actes, en choix de vie, en décisions, en projets, en batailles à mener. S’interroger sur ce qui est pour nous fondamental, le mettre en dialogue avec d’autres fondamentaux – faire du dialogue interreligieux avec ceux qui nous entourent. C’est à cette condition que nous éviterons plus facilement d’être menés par des réactions épidermiques, par les coups de sang de l’actualité, par les phénomènes de masse ou par le sentiment de saturation qu’il nous arrive d’éprouver.
Pour sa part, Anne fait de la théologie et elle découvre que Dieu est ce qui lui permet d’être sevré de la stérilité. En fait il est là le Dieu de la Bible : le Dieu de la Bible est ce qui nous permet d’être sevrés de la stérilité. Et c’est cela que nous devons réinjecter dans notre vie quotidienne. Et c’est cela qu’il nous faut réinjecter aujourd’hui dans le climat social que nous connaissons. Car elle était là, la revendication initiale : le fait d’être empêchée de vivre. La protestation des gilets jaunes était celle-ci a priori : être empêché de vivre. Eh ! bien ce que nous dit Anne, c’est que si notre théologie est « Dieu nous permet de vivre », si Dieu est ce qui nous sauve de notre stérilité, de notre incapacité à pouvoir créer, à pouvoir nous projeter, à pouvoir entreprendre, alors il faut que notre façon d’être, notre façon d’agir, soient en conformité avec cela ; et il faut que notre protestation soit en conformité avec cela. Dans sa prière, extrêmement subversive, semblable à celle que Marie prononcera quelques siècles plus tard, elle nous fait comprendre que ce n’est pas en faisant chuter les riches que les pauvres deviennent opulents ; ce n’est pas en châtiant les méchants que l’on fait justice aux victimes ; la théologie dont Anne est porteuse, et qui dit que Dieu nous sauve de la stérilité, dit que notre éthique doit permettre à chacun de pouvoir hausser son niveau d’existence. La question que pose Anne est celle qu’elle exprime : comment sera-t-il possible de recevoir la force du messie, comment sera-t-il possible de sortir le pauvre de la poussière et non pas de mettre tout le monde dans la poussière, comment sera-t-il possible que l’homme ne triomphe pas par la force – car si la force met tout le monde sur un pied d’égalité, elle le fait par un nivellement par le bas – ? C’est là que l’acte de foi est nécessaire. Dire oui à ce Dieu qui sauve de la stérilité, non pas en faisant de la stérilité le lot commun, mais en montrant qu’il est possible d’avoir des comportement féconds, fructueux. Et s’il y a des transgressions à entreprendre, ce sont des transgressions qui permettent d’abolir les barrières que nous avons pu établir à tel ou tel moment de notre histoire.
Par sa prière, Anne découvre que Dieu est ce qui la rend capable d’agir, capable de reprendre la main dans son histoire. Et c’est cela que nous devons permettre aujourd’hui en allant à la rencontre de ceux qui se sentent dépossédés de leur propre existence, pour leur donner les moyens de sortir de leur sentiment de stérilité. Ce n’est pas en châtiant tout le monde que nous pourrons retrouver collectivement le désir de la vie et la capacité d’être féconds. C’est bien en ressuscitant le désir chez chacun et en l’orientant vers un Dieu qui sauve de la stérilité. Alors à nous, à nous de mettre à jour notre théologie et de dire oui à ce Dieu qui sera alors l’objet de notre foi.
Amen
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu et relu ce message sur ce qu’est Dieu (et pour cause). « Dieu représente ce qu’il y a de plus sacré » dites vous, et nous sommes tous constitués de choses qui nous sont sacrées c’est évident,. même si nous n’y réfléchissons pas tous les matins.
Vous dites aussi « Anne précise que Dieu c’est ce qui est unique en son genre, c’est le roc, autrement dit ce sur quoi on peut construire sa vie. »
J’imagine donc qu’il ne peut s’agir que d’intentions constructives qui nous mènent vers une situation toujours meilleure pour notre vie personnelle, vouloir améliorer son quotidien, acquérir des connaissances supplémentaires, s’ouvrir aux autres, aider son prochain pas un système ou un autre, garder en soi cette idée que la vie est plus que « le gite et le couvert », mais qu’il y a aussi autre chose.
Vous dites aussi, »Avec Anne, Dieu c’est ce qui nous ouvre à une meilleure connaissance du réel, qui nous permet d’agir ensuite en conséquence. »
Il nous faut donc s’instruire pour ne pas en rester à cet individu tout juste capable de vivre en société. il faut s’instruire pour des tas de raisons aussi importantes les unes que les autres,
J’ai cependant, plus de mal à comprendre, lorsque vous parlez « des choses surnaturelles pour les individus qui pensent que les relations entre personnes sont compliquées par nature ».
Vous dites cela, en parlant de Dieu qui est présenté comme un être tout puissant qui sait tout,,comme pourrait le faire croire la traduction Louis Segond,, en ajoutant que le texte hébreu ne dit pas que Dieu sait tout, mais que L’Éternel est un Dieu de connaissance, un Dieu qui nous permet d’accéder à la connaissance.
Je ne pense pas que seules les personnes voyant du surnaturel en Dieu, aient plus de difficultés dans leurs relations, à moins que je ne l’ai pas perçu.