Théologie et politique. Dieu peut ressusciter le politique

« Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », dit Jésus selon les évangélistes.

La théorie des deux Règnes développée par Martin Luther indique la distinction du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel.

L’expérience montre que les sujets politiques divisent les communautés paroissiales plutôt qu’elles ne les rassemblent.

En France, le christianisme a eu tendance à vouloir dicter sa loi à l’ensemble des citoyens, ce qui a conduit finalement à la loi de séparation des Églises et de l’État.

Il est souvent rappelé une phrase de Victor Hugo : « l’Église chez elle et l’État chez lui ». Ou encore « l’alliance du politique et de la religion, c’est la guerre ».

Il résulte de ces considérations que la politique est l’un des sujets tabous dans l’Église et que la voix des croyants est rarement la bienvenue dans le débat public. En conséquence, on est en droit de penser que les croyants n’ont pas à se mêler des sujets politiques. Les croyants feraient mieux de prier. Mais prier, n’est-ce pas un acte politique ? Et les prophètes de la Bible, n’ont-ils pas eu des actions particulièrement politiques ? En pleine campagne électorale, nous pourrons nous interroger sur la place de la politique dans nos discussions théologiques et sur l’intérêt de la théologie pour le personnel politique.

1. Justification du lien

1.1. Cela ne va pas de soi

En France, la laïcité peut être comprise comme une stricte séparation du politique et du religieux, qui devrait conduire les institutions religieuses à une pratique privée et à ne pas se mêler de ce qui se passe en dehors des murs de l’association cultuelle. Cette compréhension erronée de la loi de séparation des Églises et de l’État est principalement due à la crainte d’une mainmise idéologique de la part d’une institution puissante, capable de mobiliser du monde – crainte légitime, mais qui ne se résout pas en rendant les religions clandestines, bien au contraire.

Du côté des paroissiens, des réticences sont régulièrement formulées contre tout propos relatif à la politique et aux questions de société, par exemple l’écologie, l’économie, la justice sociale, au non de la doctrine des deux règnes qui pose que le règne temporel est là pour s’occuper du vivre ensemble alors que le règne spirituel auquel se réfèrent les Églises s’occupe du Salut et n’a pas à se compromettre avec le matériel. Cela rejoint le slogan « No te metas » qui avait fleuri en Amérique du Sud – ce qui avait été une manière pour des chefs religieux d’éviter l’engagement personnel des paroissiens tout en profitant de leur soutien pour conquérir eux-mêmes le pouvoir.

1.2. Éléments bibliques

Pour savoir s’il est légitime qu’un théologien s’intéresse aux questions politiques, aux questions qui touchent la cité, la première chose à faire est de regarder du côté de ce qui a autorité en matière de foi : la Bible. La lecture de la Bible apporte différents éléments décisifs.

1.2.1 Dans le monde

Tout d’abord, il convient de constater que les rédacteurs bibliques sont aux prises avec le monde, ses organisations, ses rapports de force. Que le rédacteur manifeste une indifférence à l’égard de ce qui se passe ou qu’il réagisse, la société dans laquelle il vit est un centre de gravité qu’il n’ignore pas. D’ailleurs, quelqu’un qui voudrait se retirer des affaires du monde, ne pourrait le faire que parce que le monde le lui permettrait, en assurant la paix dans la région où il se retirerait. Les textes bibliques montrent un réel intérêt pour ce qui se passe dans la société et dans les nations connues – sans en faire un traitement historique : les faits de l’histoire sont utilisés pour développer une pensée théologique qui va donc concerner la vie de société.

1.2.2. Interactions avec le pouvoir politique

Ensuite nous constatons de nombreuses interactions avec le pouvoir politique qui sont principalement le fait du courant prophétique. Le prophète Samuel se tient face à la demande du peuple hébreu d’avoir un roi. Le prophète Nathan rappellera à David l’exigence de la justice. Jérémie discutera des alliances internationales[1]. Les prophètes injectent du théologique dans la conduite de la société, Esaïe 2 peut-être compris comme une préfiguration de l’ONU.

1.2.3. Des théologiens qui pensent le politique

Nous trouvons dans la Bible des textes qui ont un caractère éminemment politique : il arrive que les rédacteurs bibliques pensent le politique et l’organisation de la société. Comme le dit le philosophe américain Michael Walzer : « La Bible est, par-dessus tout, un livre religieux, mais elle est aussi un livre politique. Ses récits nous donnent un tableau fascinant de ce qu’on appelle aujourd’hui un « changement de régime » : la tyrannie de Pharaon mène au leadership de Moïse et Josué, auquel succède le pouvoir intermittent des juges, également appelé règne de Dieu : lequel est rejeté par les anciens et le peuple, qui réclament des rois ; des siècles plus tard, ces derniers sont renversés par les armées conquérantes des Assyriens et des Babyloniens pour être remplacés par des empereurs étrangers et les prêtres qui collaborent avec eux. Tout cela fait l’objet de descriptions assez détaillées, en sorte qu’on trouve dans la Bible tout le matériau nécessaire à une analyse politique comparée. Qui plus est, les livres bibliques comptent des codes de loi, des règles relatives à la guerre, des idées sur la justice et l’obligation, une critique sociale, des visions de la bonne société, des tableaux d’exil et de dépossession.[2]. »

Les textes bibliques sont des interprétations produites par différents cercles (scribes, prêtres), à différentes époques (à partir du début du VIIIè au Nord, dès la fin du VIIè au Sud), qui témoignent de l’effort répété pour donner du sens à ce qui était vécu ainsi que pour en tirer des enseignements et des perspectives. L’écriture de la Bible hébraïque en particulier, qui est une série de relectures et de réécritures au fil des siècles, qui contient des corrections, des renversement de sens des analyses précédentes, montre que les rédacteurs bibliques ne mettent pas à notre disposition la révélation de ce qu’un être suprême nommé Dieu considérerait comme le modèle de société qu’il faudrait appliquer en tous temps et en tous lieux. La théologie pense la société en contexte, sans retenir un modèle qui prévaudrait. La théologie n’est pas une théorie unifiée, notamment pas au sujet du politique dont elle se préoccupe. La théologie n’est donc pas en mesure de pouvoir définir un bien commun qui aurait un caractère universel et qui serait en mesure de structurer une société de manière incontestable, sans qu’il n’y ait rien à négocier.

Les rédacteurs de l’ensemble Samuel – Rois, qui relisent la monarchie israélite sur plusieurs générations, développent la figure de Dieu pour juger le politique : repérer ses faiblesses, ses défaillances, et le ressusciter, pour l’élever à un niveau supérieur d’exigence en matière de justice sociale, par exemple.

2. Points de vue théologiques

2.1. Deux tendances majeures : Paul et Jean

Paul Ricoeur[3] constate que le Nouveau Testament offre deux approches de la réalité politique. Pour Paul, l’État c’est le magistrat ; pour Jean, c’est la figure de la bête. Pour Paul, le bien que sert le magistrat n’est pas le Salut, mais le maintien de la société, voulu par Dieu, qui nécessite l’usage de la force (Cf. Luther : « les hommes sont des coquins », il faut donc des moyens pour les corriger). Pour Jean, dans un contexte de persécution à la fin du 1er siècle, l’État est à la fois une figure de la violence et une figure de séduction qui suscite l’adoration des hommes (Apocalypse13). Cela met en évidence que « l’État est une réalité à double sens, à la fois instituée et déchue[4] ».

Si nous suivons cette analyse, nous ne pouvons ni nous contenter de justifier le politique, ni le disqualifier purement et simplement. Autrement dit, les Églises ne peuvent décider de se retirer dans un communautarisme en se considérant comme une « arche de Noé » face au monde contemporain qui ne serait que corruption. Les Églises ne peuvent pas se contenter d’apporter une contre-culture au nom d’un Christ qui serait au-dessus des cultures. Elles ne peuvent pas non plus se contenter de légitimer, d’apporter une justification à ce qui existe déjà, étant entendu que si le Royaume est déjà là, il ne l’est pas encore pleinement.

2.2 Instance de relativisation

Le Christ Jésus se place dans la société comme une instance de relativisation. Il relativise le pouvoir du temple, le pouvoir politique, la cellule familiale au sens biologique du terme, la tradition interprétative de la loi de Moïse, les catégories du pur et de l’impur, les frontières sociales, le rapport entre hommes et femmes. L’Église qui se fonde sur l’appel du Christ Jésus à poursuivre ce qu’il a vécu, pourrait s’inspirer de cette attitude de relativisation. L’Église pourrait le faire à la manière des évangélistes qui vont débusquer les pouvoirs qui entretiennent des mécanismes de violence contraire à la perspective divine. Cela peut aller jusqu’à relativiser une loi votée par le parlement quand cette loi n’est plus à la hauteur des enjeux du moment. Et il n’est pas nécessaire de hurler contre les religions qui diraient qu’il y a plus grand que la loi de la République puisque la République elle-même le reconnaît et l’a institué dans le processus de « question prioritaire de constitutionnalité » qui constate que, parfois, la loi n’est pas fidèle à l’esprit de la République qui cherche à promouvoir l’humanité de chacun.

Il serait précieux, également, de relativiser l’organisation des instances politiques et la structure de la société pour vérifier qu’elles ne déresponsabilisent pas les personnes, qu’elles leur permettent, au contraire, d’exercer leur citoyenneté.

2.3. Ordre lexical

Encore faut-il expliciter quelle est cette perspective divine, dont certains pourraient dire que c’est le dessein (intelligent) de Dieu, d’autre que c’est la loi divine, d’autres encore que c’est le droit naturel.

Pour ma part, je me rapporterais au philosophe de la politique John Rawls, qui suggère d’avoir un ordre lexical pour penser la société, pour légiférer : « c’est un ordre qui demande que l’on satisfasse d’abord le principe classé en premier avant de passer au second (…) et ainsi de suite…[5] » cela permet d’organiser les priorités. Quelle priorité pour un théologien chrétien ? La liberté pourrait être en tête de l’ordre lexical, comme il l’est dans la Bible, ouvrant les deux versions du décalogue (Ex 20/2-17 ; Dt 5/6-21) par la phrase « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude ». Les paroles qui suivent sont destinées à inscrire cette réalité dans le temps, à instituer la liberté. C’est à partir de ce critère de la liberté que le prophète Samuel, dans le dernier état de la rédaction de 1 Samuel 8, s’opposera à la demande d’avoir un roi comme les autres nations : il alertera le peuple sur les méfaits d’un pouvoir monarchique en énumérant les droits du futur roi qui conduiront finalement à placer le peuple à nouveau en état de servitude (1 S 8/17).

L’Église peut donc maintenir vive la tension entre son ordre lexical et l’ordre lexical de la société. Dans le cas de la liberté, le conflit arrive rapidement en période de tentation sécuritaire ou lorsque des personnes veulent établir une pureté idéologique – la leur. On le voit aussi chez ceux qui préfèrent le confort économique à la liberté qui a un coût, parfois financier.

2.4. Distribution des pouvoirs

La lecture des textes politiques de la Bible, notamment le Deutéronome, fait apparaître un travail qui consiste à limiter le pouvoir du roi (Dt 17) en le distribuant entre plusieurs catégories de personnes. Plusieurs siècles après, quand les philosophes redécouvriront les textes de la Bible hébraïque, ils y puiseront des éléments qui nourriront leur propre réflexion. Ainsi, après la Glorieuse Révolution anglaise (1688-1689) John Locke récusera la possibilité que ceux qui font les lois soient aussi ceux qui ont le pouvoir de les faire exécuter[6] (risque de favoritisme). Montesquieu, dans le contexte français marqué par les règnes de Louis XIV et Louis XV, constate qu’il faut mettre en place des limites à l’absolutisme et proposera d’établir « par la disposition des choses, un pouvoir [qui] arrête le pouvoir[7] », ce qui revient à opérer une distribution des pouvoirs, plutôt qu’une séparation des pouvoirs.

Avec le théologien Karl Barth, nous pouvons considérer que les Églises pourraient être attentives à ce que personne ni aucun groupe ne prenne la place de Dieu. C’est ce qui conduit régulièrement des théologiens à récuser le principe du nationalisme qui fait d’une nation particulière une réalité ultime. La théologie est équipée pour repérer les phénomènes d’absolutisation, ce que les textes bibliques nomment l’idolâtrie.

2.5. Pluralité

La pluralité, cet élément constitutif de l’Église (il y a eu des christianismes primitifs et non un seul), que nous pourrions aussi nommer l’altérité et qui assure le mouvement de la pensée, pourrait être un modèle pour la société qui inspire les acteurs de la cité. Les Églises seraient bien inspirées de veiller à ce que, jamais, la pluralité ne disparaisse de la cité. Peut-être serait-ce là, d’ailleurs, un bien commun : la pluralité comme condition de l’existence telle que la Bible en parle, aussi bien à Babel, que dans le choix des disciples de Jésus ou dans la constitution de la Bible elle-même. Le réductionnisme en politique, la pensée unique, le conformisme, sont des signes inquiétants qui nécessitent des réactions vigoureuses, notamment chez ceux qui exigent que leur différence soit reconnue tout en faisant la promotion d’un modèle de société uniformisé, rejetant la pluralité des cultures, des modes de vie. Avant cela, la pluralité est à entretenir pour permettre à l’altérité de féconder la Création.

2.6. Voile d’ignorance

Il est souvent dit dans la Bible hébraïque que Dieu est le Dieu de la veuve, de l’orphelin et de l’immigré, autrement dit le Dieu des plus faibles, des plus vulnérables de la société. Avec le théologien Jurgen Moltmann, nous pourrions dire que la religioin biblique est politique en ce qu’elle est la religion universelle des opprimés et qu’elles est appelée à lutter pour leur libération[8]. Nous pourrions aussi y voir une anticipation du concept de voile d’ignorance qui sera développé en philosophie politique, par exemple par John Rawls, comme principe utile à l’élaboration des lois : les législateurs devraient être couverts d’un voile d’ignorance, c’est-à-dire ignorer la place qu’ils occuperont dans la société qu’ils construisent, de manière à ce que les lois soient équitables. Poser de l’Éternel est le Dieu des plus vulnérables, c’est considérer que la société doit être pensée en fonction des plus vulnérables, que les lois doivent être bénéfiques pour les plus vulnérables. L’intérêt général s’élabore avec les plus vulnérables.

2.7 L’Église comme « arche de Noé » pour la critique

Plutôt que considérer l’Église comme une arche de Noé salutaire pour des chrétiens qui échapperaient ainsi aux méfaits du monde contemporain, nous pourrions l’envisager comme une arche de Noé de la critique, du conflit d’interprétation pour reprendre l’expression de Paul Ricoeur. Une instance ayant son outillage pour interroger le pouvoir et le goût du pouvoir de ceux qui exercent des responsabilités politiques, pour remettre les décisions politiques en perspectives, pour repérer les angles morts, pour dire ce qui n’est pas couvert par l’action publique ou ce qui l’est mal. Ce pourrait être intéressant d’interroger les liens entre croyance, pensée et action des responsables politiques qui, contrairement à ce qu’ils affirment tous régulièrement, ont une vision théologique de la vie et du monde –fût-elle implicite. Une instance assez audacieuse pour interroger les rapports idolâtriques au pouvoir. Une instance suffisamment désireuse du réel pour ramener le politique à une plus grande rationalité.

Pour sa part, Paul Ricœur proposait ceci aux chrétiens : « il faut dire qu’il y a un style du chrétien en politique. Ce style consiste à trouve la place juste du politique dans la vie : élevée, mais pas suprême ; une place élevée parce que la politique est la première éducation du genre humain, par l’ordre et la justice ; mais non place suprême, parce que cette pédagogie violente éduque l’homme à la liberté extérieure, mais ne le sauve pas, ne le libère pas radicalement de lui-même, ne le rend pas « heureux », au sens des béatitudes. Ce style consiste dans le sérieux de l’engagement, sans le fanatisme d’une foi ; car le chrétien sait qu’il est responsable d’une institution qui est une intention de Dieu à l’égard de l’histoire des hommes, mais il sait que cette institution est en proie à un vertige de puissance, à un désir divinisation qui lui colle au corps et à l’âme. Ce style, enfin, est celui d’une vigilance qui se garde autant de la critique stérile que de l’utopie millénariste. Une unique intention anime le style : rendre l’État possible, selon sa destination propre, dans cet intervalle précaire entre les passions des individus et la prédication de l’amour réciproque, qui pardonne et rend le bien pour le mal[9]. »

Ce style demande d’abord de développer l’art biblique d’être une personne, c’est-à-dire d’être là, de répondre de sa personne, « hinneni » disent les personnages bibliques qui répondent à l’appel de Dieu, « me voici », formule que prononce celui qui répond à l’appel de la vie et qui se tient, là, face au monde, et qui exerce sa responsabilité d’être humain.


Retrouvez l’adresse du protestantisme aux candidats à l’élection présidentielle qui aborde dix sujets


 

[1] Jérémie 27 recommande une soumission au roi de Babylone

[2] Michael WALZER, Dans l’ombre de Dieu, p.13.

[3] Paul RICOEUR, « Les aventures de l’État et la tâche des chrétiens (rapport présenté en 1958 au Congrès du Christianisme social) », p. 79.

[4] Paul RICOEUR, « Les aventures de l’État », p. 80.

[5] John RAWLS, Théorie de la justice, p. 68.

[6] John LOCKE, Traité du gouvernement civil, XII, 143.

[7] Montesquieu, De l’esprit des lois, XI, IV, p. 395.

[8] Jurgen MOLTMANN, L’espérance en action, p. 166.

[9] Paul RICOEUR, « Les aventures de l’État », p. 88.

3 commentaires

  1. Merci pour ce texte très stimulant. Quelques précisions et développements seraient nécessaires pour moi au § 2.2 « Instance de relativisation ». Je ne vois pas comment dépasser le sens qu’a pris ce concept dans le discours quotidien, à savoir relativiser = ne pas donner trop d’importance à un évènement, une décision, une critique…. Dans le même paragraphe : qui sont « les évangélistes » ?

    1. Les évangélistes sont ceux qui ont rédigé les évangiles (Matthieu, Marc, Luc, Jean). Les récits de la Passion de Jésus sont un travail de repérage des mécanismes de violence collective.
      Le travail de relativisation ne consiste pas à se dire que tout a la même valeur. Relativiser, c’est hiérarchiser les éléments constitutifs d’une société les uns par rapport aux autres, par exemple. Les évangélistes relativisent des aspects de la vie quotidienne, qui étaient peut-être absolutisés par certaines personnes – le temple de Jérusalem ou la loi, par exemple. Ils relativisent ces sujets par rapport à Dieu et ce que Dieu désigne comme essentiel à une vie bonne. Et, de fait, tout ne se vaut pas face à Dieu. Mais nos hiérarchies personnelles méritent peut-être d’être relativisées, c’est-à-dire réformées au regard de l’espérance divine.

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