L’épreuve au désert – enfin une bonne nouvelle

Dialogue avec Béatrice Soltner sur l’évangile du premier dimanche de Carême

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3 commentaires

  1. Toujours intéressant d’envisager les choses sous tous les angles possibles, j’aimerai suggérer aussi deux autres variantes à propos des « bêtes sauvages » et des « quarante jours ».J’ai été trés surpris en lisant « les croisades vues par les arabes » de voir rapporter par les chroniqueurs de l’époque que cette région allant de la Syrie à l’Égypte était pleine d’ours,de lions, et de loups…Il y a donc en plus de cette symbolique de la constante lutte de nos forces intérieures, celle se rapportant à la réalité du lieu.Il faut beaucoup de courage pour aller rechercher « la vérité  » isolé au milieu des lions, des chacals, des serpents, des araignées et des scorpions.Quant au quarante jours bien qu’ils aient une forte odeur Kabalystique, on sait que physiologiquement notre corps (alimenté en eau cependant) ne peut dépasser les 40 jours de jeûn.C’est un peu une préfiguration du « je le rebâtirai en trois jours » si Jésus veut réellement abattre le « moi » d’avant pour renaître et résuciter dans un nouveau moi il lui faut le Kronos nécessaire 40 jours mais le cairos est limité à 40.Audelà ce n’est plus la résurrection mais la mort.

    1. C’est effectivement important de préciser que le kairos n’est pas hors sol, mais qu’il jaillit nécessairement au sein du chronos. De même qu’il n’y a pas d’évangile sans le terreau de la loi au sens de structures de pensée et d’organisation.

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