Ephphatha – 8 décembre

2 minutes pour prier avec Solange Weiss

3 commentaires

  1. Bonjour,
    le poème d’Henri Lindegaard a-t-il été édité ? Si oui, où ? Une version écrite serait-elle communicable ? Un grand merci pour ce partage.
    Jean Loignon

    1. Cher Jean, voici de quoi te combler :
      Je dédie ce poème à ceux qui ont souffert

      A (tous) ceux qui sont nés sans qu’on les ai voulus,
      A ceux qui ont grandi dans un foyer éteint.
      A ceux qui ont frappé des portes verrouillées
      A ceux qui s’embarquent sans un regard d’ami.
      A ceux qui ont ramé des naufrages sans fin
      A ceux qui ont semé sans espoir de moisson
      A ceux qui ont aimé sans entendre un écho,
      A ceux qui ont porté le poids d’un lourd secret
      A ceux qui se sont tus au mépris des souffrances
      A ceux qui ont souffert par manque de paroles
      A ceux,qui sans paroles ont su donner leur vie
      A tous ceux qui ont vécu sans laisser une trace
      (à ceux qui sont morts sans se savoir aimés)
      A ceux-là et à bien d’autres, je dis: «SALUT!»

      Henri Lindegaard, début septembre 1996
      A la fin du livre « La Bible des Contraste » Réveil Publications

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