L’Ascension, une libération

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Culte de l’Ascension – 21 mai 2020

 

Musique (orgue temple de l’Étoile )

Accueil

Chers Frères et sœurs, c’est avec ce moment musical offert par le temple de l’Étoile à Paris que nous vous accueillons : bienvenue pour ce culte de l’ascension. Selon le récit des Actes des Apôtres, alors que Jésus vient de s’élever, les apôtres restent figés, pétrifiés « Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? » demandent deux messagers aux disciples. Nous aussi aujourd’hui, maintenant que Jésus a été dérobé à notre regard, nous voici invités à détourner notre regard du ciel pour regarder ailleurs, regarder la vie autour de nous. Il y a tant et tant de choses à vivre et à savourer alors :

Accueillons la grâce !

Accueillons la paix !

Accueillons la joie !

Qui nous sont données par Jésus Christ !

Je vous invite à chanter les strophes une à 4 du psaume 81

Louange

Je vous invite à nous unir dans la prière :

Éternel notre Dieu
Merci pour le temps que tu m’accordes encore aujourd’hui ;
Aide-moi à réserver pour chaque jour :
Le temps de te rencontrer,
Le temps d’écouter les autres, et de m’en préoccuper,
Le temps de respirer et d’admirer,
Le temps de sourire et de remercier,
Le temps de m’arrêter et de réfléchir,
Seigneur,
Que ton esprit habite le temps que tu m’offres,
Et lui donne sa dimension d’éternité.

Amen

Poursuivons notre louange avec le psaume 47 aux strophes 1,2 et 3 pour prolonger joyeusement notre louange.

Chant Psaume 47/1,2,3

Repentance

Nous nous recueillons dans la prière

Éternel notre Dieu, tu es venu pour chercher et sauver ce qui était perdu, sans toi nous sommes perdus, viens nous sauver.
Éternel notre Dieu, tu es venu non pour appeler les justes, mais les pécheurs, et sans toi nous sommes accablés par nos fautes, viens nous sauver.
Éternel notre Dieu, tu es venu non pour abolir la loi, mais pour l’accomplir et sans toi nous ne pouvons vivre dans l’amour qui est la plénitude de la loi, viens nous sauver.

Amen

Et nous chantons « seigneur reçois … »

Annonce de la grâce

Frères et sœurs entendons que celles et ceux qui font confiance à Dieu reçoivent de lui l’assurance d’être pardonnés. C’est tout le sens des paroles de Jésus à Nicodème dans l’Evangile de Jean :

« Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. Comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut, que le Fils de l’homme soit élevé, pour que quiconque croit en lui, ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque qui croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »

Chantons notre reconnaissance avec le psaume 42 strophe 3

Confession de foi

Et c’est avec les mots de l’apôtre Paul dans l’épître aux philippiens que nous exprimons notre foi :

Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenu semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse, au ciel, sur terre et sous la terre, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.

Amen

Chant

Illumination

Éternel notre Dieu, ce que nous te demandons tout simplement, ici et maintenant, c’est que tu fasses taire en nous, toute autre voix que la tienne, et que cette parole, cet évangile que nous allons lire soit pour chacune et chacun de nous, ta parole, pour nos existences, au quotidien. C’est là ce que humblement nous te demandons, au nom de ton Fils Jésus le Christ, ta parole pour nos vies. Amen

 

Lecture biblique

Actes 1/6-12

6 Ils étaient donc réunis et lui avaient posé cette question : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ? »
7 Il leur dit : « Vous n’avez pas à connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité ;
8 mais vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
9 A ces mots, sous leurs yeux, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs regards.
10 Comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se trouvèrent à leur côté
11 et leur dirent : « Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui vous a été enlevé pour le ciel viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
12 Quittant alors la colline appelée Mont des Oliviers, ils regagnèrent Jérusalem – cette colline n’en est distante que d’un chemin de sabbat.

Seigneur ta parole est la vérité, alors, de grâce, sanctifie-nous par la vérité.
Amen

Je vous invite à chanter la 4eme strophe du psaume 42

Prédication

Chers frères et sœurs,

Il est toujours périlleux de s’attaquer à un récit qui a été médité et commenté maintes et maintes fois par les plus grands prédicateurs, théologiens et qui a été décortiqué par les meilleurs exégètes. Et pourtant, il y a une approche qui, à mon avis, sera toujours nouvelle : c’est celle de la question du sens que donne à notre vie ce récit. Si certains se sont merveilleusement bien attachés à travailler la tension entre « terre et ciel » qu’il y a dans ce récit, et d’autres ont fait apparaître d’une manière saisissante la fausse bonne nouvelle que représente l’absence réelle du Christ, il y a dans ce récit une vraie bonne nouvelle, c’est cette mise en route des disciples après que Jésus s’éleva et qu’une nuée vint le soustraire à leurs regards. Ces disciples quittent le Mont des Oliviers et regagnent Jérusalem puis se dispersent. Pourquoi cette mise en mouvement est-elle à ce moment précis une bonne nouvelle ? Et pourquoi pas avant ? Finalement, les disciples auraient pu se mettre en marche après la crucifixion et la résurrection ! Ils avaient tous les enseignements nécessaires pour partir aux extrémités de la terre et y porter la bonne nouvelle ! Et pourtant après les événements de Pâques, vient celui de l’Ascension puis celui de Pentecôte.

Il est difficile de mesurer l’importance de l’événement de l’Ascension et à fortiori mettre en rapport cet événement avec le réel que nous vivons sans porter un regard sur les trois évènements qui se succèdent. Trois temps, trois kairos, vous savez ces temps « opportuns ». Ces temps, ces instants pleins de promesses, qui ne se prévoient pas, mais dont il faut se saisir au risque qu’ils ne disparaissent instantanément et définitivement. Pourquoi a-t-il fallu ces trois temps pour que les disciples se mettent en route, et que l’on puisse voir apparaître, selon le livre des Actes, les premières conversions, et les premières communautés ?

Pour mieux comprendre le déroulement et la succession de ces temps, nous devons nous attarder d’abord sur ce qui se déroule avant l’Ascension et dans un second temps, après l’Ascension. Et puis nous verrons ainsi pourquoi ce moment si particulier est une bonne nouvelle pour nos vies.

Le temps qui précède l’ascension

Depuis la résurrection, et selon la fin de évangile de Luc, les disciples sont toujours dans le factuel, il faut qu’ils voient. Il leurs faut des preuves. Alors que les femmes ont découvert le tombeau vide, elles croient sans condition à cette incroyable résurrection. Elles reviennent du tombeau et rapportent « tout cela » aux onze et à tous les autres. Elles sont bien plus que les premiers témoins de la résurrection, elles sont les premiers apôtres à propager une bonne nouvelle. Mais aux yeux des disciples, les femmes délirent. Les disciples ne doutent même pas. Ils ne croient pas. L’épisode des disciples d’Emmaüs en est un exemple puisque ce n’est seulement qu’au moment de la fraction du pain quand ils reconnaissent Jésus faire la bénédiction que leurs yeux s’ouvrent mais à cet instant Jésus devient invisible, insaisissable. Il a fallu cette preuve pour que les pèlerins d’Emmaüs s’exclament que Jésus est bel et bien ressuscité. Mais pour les onze, Jésus doit faire preuve de perspicacité en leur montrant ensuite d’autres signes. Il montre ses pieds et ses mains, il propose qu’on le touche, et pourtant « sous l’effet de la joie ils ne croyaient pas encore et ils s’étonnaient » dit Luc au chapitre 24. Jésus demande qu’on lui donne à manger sous leurs yeux, ces mêmes yeux qui prenaient les paroles des femmes pour des délires. Jésus prend et mange un morceau de poisson, et du poisson grillé précise le texte, comme ultime preuve de sa résurrection. Et pourtant aucune preuve ne vient à bout de leur incrédulité.

Dans l’évangile de Luc, pour les disciples, la résurrection est présentée comme un échec. Oui, un échec. Les disciples n’arrivent pas à prendre de la distance par rapport à la mort de Jésus, ils n’arrivent pas à se libérer de l’absence de leur maître et ils n’arrivent pas non plus à prendre conscience de la présence spirituelle du Christ ressuscité. C’est un échec, car contrairement aux femmes au tombeau qui sont allées immédiatement annoncer la bonne nouvelle, ils n’arrivent pas à prendre leur place de vrai disciple et à prendre toute la dimension de la résurrection. Échec parce qu’ils n’arrivent pas à s’approprier et à faire quelque chose de la résurrection pour leur propre vie. Et si la mort de Jésus était un échec pour ceux qui attendaient le Règne Glorieux de Dieu, la résurrection dans l’évangile de Luc est un second échec puisque les disciples n’envisagent même pas la possibilité d’un Royaume à ce moment-là. Échec, jusqu’à ce qu’arrive l’évènement de l’Ascension tel qu’il est décrit dans la suite de évangile de Luc, dans le livre des Actes des Apôtres.

L’Ascension et l’après Ascension

Quelques instants avant cet événement de l’Ascension, les disciples sont réunis avec Jésus et lui demandent à nouveau quand le Royaume de Dieu sera rétabli. La réponse de Jésus est claire : les temps de Dieu n’ont pas à être connus. Ce qui relève du divin ne relève pas de l’humain. Après avoir annoncé une dernière fois que les disciples vont recevoir la puissance du Saint Esprit, Dieu se manifeste en élevant Jésus. En établissant une distance physique entre Jésus et les disciples, à cet instant précis les disciples sont libérés et vont recevoir le Saint Esprit le jour de la Pentecôte. Parce que c’est de cela dont ils avaient besoin pour accomplir leur mission jusqu’aux extrémités de la terre. Selon Luc, la résurrection avait donc besoin de l’Ascension suivie de la Pentecôte pour que les disciples puissent s’accomplir pleinement dans leur mission.

L’Ascension permet donc de mettre en place une distance physique entre Jésus et les disciples. Non pas une distance de sécurité, mais une distance de liberté. Une distance qui permet aux disciples d’être libéré du lien physique qui les unissait à Jésus. Ce n’était pas Jésus qui les cloisonnait dans une pensée, mais les disciples n’arrivaient pas à s’éloigner de leur maître. Les disciples marchaient dans ses pas et ne prenaient pas leur place d’adulte dans la foi. Jésus s’éloigne, comme des parents qui se sépareraient de leurs enfants quand ils sont mûrs pour les laisser voler de leurs propres ailes. Non pas qu’ils les abandonnent, mais qu’ils les laissent prendre leurs propres responsabilités, profiter du fruit de l’éducation reçue, avec parfois des erreurs. Mais leur maturité est reconnue. Plus que leur maturité, leur identité individuelle et singulière est reconnue puisque bientôt ils ne seront plus le groupe de disciples, mais deviendront chacun un apôtre à part entière. L’Ascension est donc la reconnaissance de la maturité et de l’identité de chacun des chrétiens dans leur propre chemin de foi. Dans le récit de l’Ascension à la fin de évangile de Luc, il est écrit que Jésus « ouvre leur intelligence pour comprendre les Écritures ». C’est-à-dire que les disciples sont capables d’interpréter leur vie au regard des Écritures, ils sont reconnus capables de penser leur vie, ils sont capables d’interroger le monde qui les entoure sans demander l’avis d’un tuteur.

Notre majorité

N’est-ce pas là la plus belle des libertés du chrétien ? Les récits bibliques n’ont jamais cessé de tenter d’ouvrir les yeux des apôtres, donc les nôtres. Aujourd’hui, avec cette fête de l’Ascension nous voici nous aussi reconnus libres, adultes, et responsables devant notre foi. Chercher sans cesse une réponse à une question éthique, à un problème de société dans la Bible, se poser sans cesse la question sur ce qu’aurait dit Jésus dans telle ou telle situation serait revenir à l’entre deux temps, cette période entre la crucifixion et l’Ascension. Cette période où nous serions incapables de décider sans Jésus. Attendre du pasteur une réponse à une question, attendre tout simplement qu’un autre fasse un choix ou donne une réponse à notre place serait une forme d’aliénation puisqu’elle déposséderait l’individu de sa capacité à écouter lui-même la parole de Dieu. L’enseignement que nous recevons à travers les évangiles et d’une manière plus générale la lecture de tous les textes bibliques permet de faire émerger en nous cette parole intérieure, la parole de Dieu, cette parole qui transforme et qui devient parole créatrice. C’est tout le sens de la prière d’illumination que nous faisons au moment de la lecture biblique pendant les cultes, c’est pour, qu’à la lecture de ces textes nous laissions toute la place à cette seule parole de Dieu dans notre for intérieur.

Et en quelque sorte, c’est grâce à cette liberté acquise au moment de l’Ascension que nous profitons de la richesse et de la multitude de pensées de nos Églises. Je terminerai sur ce point. En faisant émerger une multitude de paroles en chacun de nous, nous devenons à notre tour ces disciples devenus capables de partir aux extrémités de la terre et proclamer la bonne nouvelle avec notre propre identité, notre propre culture, et notre propre personnalité. Rêver d’une Église unique qui détiendrait la Vérité, serait contraire au sens même de l’Ascension et de la Pentecôte qui justement libère le noyau des disciples et qui disperse ces disciples. Les différences et la multitude de pensées de nos Églises, issues ou non de la Réforme, sont les conséquences visibles de ces trois temps successifs que sont la résurrection, l’Ascension et Pentecôte.

L’Ascension nous libère donc d’une certaine forme d’idolâtrie, de religiosité et de pensée unique. Avant l’Ascension, comme je vous le disais, les disciples avaient le regard tourné vers Jésus. Il était le maître, ils étaient les disciples. Seule la parole du maître comptait. Sans l’Ascension et sans Pentecôte, la résurrection serait restée un échec pour les disciples, et aurait peut-être été aussi un échec pour nous parce que nous nous serions enfermés dans une figure d’idolâtrie du Christ ressuscité. Vous avez tous sûrement des souvenirs d’enseignants ou de rencontres qui ont marqué votre vie d’élève, de collégien, de lycéen ou d’étudiant. Pour ceux qui ont vécu des périodes de stage, toute la difficulté réside justement dans le fait de sortir de l’ombre du maître de stage. Cette distanciation physique qui s’établit au moment de l’Ascension nous libère de cela et nous fait sortir de l’ombre de Jésus. Elle crée une rupture, et un peu comme un rite de passage, cette rupture nous permet d’entrer dans la vie avec les enseignements reçus. Sans l’Ascension, sans Pentecôte, la résurrection du Christ ne serait pas ce qu’elle est pour nous, cette présence spirituelle vivante, dans nos vies du Christ. Aucun de ces trois événements ne peut être pris isolément, mais chacun des trois doit être lu, vécu à travers le prisme des autres évènements.

La vraie bonne nouvelle que nous pouvons proclamer aujourd’hui est donc que Christ est ressuscité et a été élevé pour nous libérer !

Amen

Musique

Je vous invite à chanter ce très beau cantique « Reste avec nous Seigneur » accompagné par l’orgue et les voix du Temple de l’Étoile à Paris.

Annonces

Les pasteurs sont encore et toujours à votre disposition

  • Luc-Olivier Bosset 06.41.66.60.77
  • Solange Weiss 04.67.40.27.38
  • James Woody 04.67.56.60.48

Vous pouvez faire un don sur le site Internet
https://www.eglise-protestante-unie.fr/montpellier-p20217/don

Offrande 

Puisque Dieu nous donne la vie généreusement sans compter, c’est maintenant le moment de l’offrande et choisissons aussi la vie, la vie en grand en donnant généreusement à notre Église pour lui permettre de remplir toutes ses missions même dans cette période où les temples restent fermés. Vous trouverez sur votre écran toutes les modalités pour pouvoir effectuer vos dons en ligne.

Intercession

Nous nous unissons dans la prière :

Éternel notre dieu,
Toi qui prends un soin infini de chacun d’entre nous pour donner sens à ce que nous vivons ces derniers mois, pour donner de la perspective, tu nous rends attentifs aux besoins des autres, ceux que tu nous fais découvrir comme frères et sœurs. Alors enseigne-nous ta bonté, ta charité et fortifie notre témoignage commun, en faveur de la justice, de cette charité fraternelle et du pardon.

Avec les disciples, tu t’es attaché à susciter des personnes capables de briser toutes les formes de silence coupable, donne-nous aussi le courage de soutenir celles et ceux qui dans notre communauté, et au-delà, font entendre la voix en ton nom, la voix des sans voix, qu’un réel amour de la vie, soulage de la souffrance, de la détresse et de la solitude.

Là où sévissent des formes de mort précoce, alors qu’il y a encore tant à vivre.

Là où sévissent des formes de mort insidieuse alors qu’il y a tant à éprouver.

Tu as appelé tes disciples à être des messagers dans l’annonce de l’Evangile, des instruments de transformation de ce monde alors assiste-nous, assiste-nous pour que la perspective d’un monde transformé saisisse l’imagination de tous les croyants et que nous soyons créatifs, que nous soyons libres de nous lancer dans l’aventure de la vie.

Toi qui es ce qui nous conduit à la vie véritable, toi qui nous fais découvrir ce qu’est l’humanité authentique, puissions-nous vivre continuellement de ta puissance vivifiante.

Toi qui es le lien de l’unité, donne aux dirigeants, de notre Église, de notre pays, à celles et ceux qui sont en situation de responsabilités, un zèle inébranlable dans leur effort en vue de la justice et de l’unité, et intensifie nos prières afin que nous soyons en mesure d’ouvrir de nouveaux chemins d’unité, de nouveaux moyens de justice.

Toi qui nous conduis à la vérité tout entière
Toi qui redresses ce qui est faussé.
Toi qui élèves ce qui est humilié.

Inspire-nous, et accorde-nous la volonté de veiller à ce que les besoins des pauvres, des petits, des faibles, des sans voix, soient notre priorité. Et nous rassemblons toutes nos intentions de prières, dans celle que Jésus a enseigné à ses disciples

 

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du malheur,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles.

Amen

Bénédiction

Frères et Sœurs, Le Dieu de l’espérance nous comble de toute joie et de toute paix, dans la foi, afin que nous débordions d’espérance, par la puissance de l’Esprit.

Amen

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