Espérer encore et toujours

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Chers amis, c’est avec les mots du prophète Jérémie (29/11-13) que je vous accueille depuis ce temple de Maguelone :

« Je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel,
projets de paix et non de malheur,
afin de vous donner un avenir et une espérance.

Vous me prierez et je vous exaucerai,
vous me chercherez et vous me trouverez
si vous me cherchez de tout votre cœur.
Je me laisserai trouver par vous »

Voilà le sens que j’aimerais donner à notre communion aujourd’hui.

Voilà le sens que nous pouvons donner à notre prière pour qu’elle soit une prière de louange. Unissons dans la prière.

Louange

Éternel, tu es vie.
Tu nous donne et nous conserves la vie.
Nous te louons.

Éternel, tu es lumière.
Tu nous éclaires par ta parole qui révèle notre humanité.
Nous te louons.

Éternel, tu es joie.
Tu nous donnes de vivre dans la joie.
Nous te louons.

Éternel, tu es espérance.
Tu nous rends capables de tracer notre propre chemin.
Nous te louons.

Éternel, tu es amour.
Tu nous permets d’aimer et d’être aimés.
Nous te louons.

Amen

Chantons le psaume 47 aux strophes 1, 2 et 3 pour prolonger joyeusement notre louange.

Chant Psaume 47/1,2,3

    1. Frappez dans vos mains,
      Vous, tous les humains !
      A cris redoublés,
      Peuples assemblés,
      Exultez de joie
      Car voici le Roi.
      Redoutable et doux,
      Dieu veille sur vous ;
      Son bras souverain,
      Sa puissante main
      Étend à jamais
      Son règne de paix.

 

    1. Si Dieu a choisi
      Israël pour fils,
      S’il l’a secouru,
      S’il l’a maintenu,
      C’est pour proclamer
      Par son bien-aimé :
      “En moi s’uniront
      Toutes les nations ;
      Il faut maintenant
      Que s’ouvre tout grand
      Partout, pour toujours,
      Mon règne d’amour !”.

 

  1. Peuple racheté,
    Viens ici chanter !
    De tes oppresseurs
    Voici le vainqueur !
    Fais sonner du cor,
    Dieu est juste et fort.
    Chantez tous, chantez
    Sa grande bonté.
    Il vient rétablir,
    Il fait resplendir
    Plus haut que les cieux
    Le règne de Dieu.

Repentance

Dieu notre Père, merci parce que tout a commencé par ton amour, avant même que je le sache.

Merci et pardon, parce que je ne sais pas comment répondre à tant d’amour. Pardon parce que mon humanité est loin d’être à la hauteur de ton espérance. Pardon parce que mon amour est loin d’être à la hauteur de l’amour que tu as prodigué à travers ton Fils. Pardon parce que ma confiance en ton évangile est loin d’être à la hauteur de ce qui permettrait de soulever les montagnes qui font obstacles à une vie universellement bonne.

A vrai dire, je suis impardonnable. Mais je sais que lorsque mon cœur m’accuse, tu es plus grand que mon cœur. Alors, de grâce, viens-toi-même réduire la distance qui me sépare de toi. Ressuscite ma foi afin que je puisse adhérer à l’espérance que contient l’évangile que le Christ Jésus a incarné.

Amen

Chantons dans le Psaume 42 qui ponctuera notre culte la première strophe.

Psaume 42/1

  1. Comme un cerf altéré brame
    Pourchassant le frais des eaux,
    O Seigneur, ainsi mon âme
    Soupire après tes ruisseaux.
    Elle a soif du Dieu vivant
    Et s’écrie en le cherchant :
    “O mon Dieu, quand donc sera-ce
    Que mes yeux verront ta face ?”.

Annonce de la grâce

Chers amis, l’évangéliste Jean déclare que
« Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne périsse pas,
mais qu’il ait la vie éternelle. »

Voilà l’évangile tel qu’il retentit, d’une autre manière, dans l’évangile de Matthieu :
« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu ». Quand nous avons le sentiment d’être comme perdus, l’évangile est ce patrimoine de paroles qui ressuscitent du sens à notre vie.

Chantons notre reconnaissance avec le psaume 42 à la strophe 3

Psaume 42/3

  1. Mais pourquoi pleurer, mon âme
    Et frémir d’un tel effroi,
    Quand celui que tu réclames
    Est toujours auprès de toi ?
    Tourne-toi vers ton Sauveur ;
    Il apaisera ton cœur
    Et tes chants loueront encore
    Le Seigneur que tu implores.

Volonté et confession de foi

Psaume 23

Une vie pleine de sens, une vie chargée d’espérance, voilà ce qui nous est promis, voilà ce qui anime la vie de celui qui a composé le psaume 23 qui nous donne les mots pour dire l’espérance de Dieu à notre égard, et qui nous permet d’exprimer notre foi :

L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.  2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.  3 Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, À cause de son nom.  4 Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent.  5 Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde.  6 Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours.

Chantons notre foi avec le cantique « Grand Dieu nous te bénissons » aux strophes 1, 2 et 3

Chant 243/1,2,3

    1. Grand Dieu, nous te bénissons ;
      Nous célébrons tes louanges !
      Eternel, nous t’exaltons
      De concert avec les anges,
      Et prosternés devant toi,
      Nous t’adorons, ô grand roi !

 

    1. Sauve ton peuple, Seigneur,
      Et bénis ton héritage !
      Que ta gloire et ta splendeur
      Soient à jamais son partage !
      Notre espérance est en toi,
      En toi, Jésus, notre roi.

 

  1. Puisse ton règne de paix
    Venir enfin sur le monde !
    Dès maintenant, à jamais,
    Que sur la terre et sur l’onde
    Tous les peuples se saluent
    Au nom du Seigneur Jésus.

Illumination

Esprit d’amour, de joie et de paix,
brille en nous comme une flamme
que rien ne puisse éteindre.

Esprit de lumière et de vérité,
éclaire pour nous la parole que nous allons entendre.
Conduis-nous dans la vérité.

Amen

Lecture biblique

Jérémie 29/7-14

7 Cherchez la paix de la ville où je vous ai transportés, et priez l’Éternel pour elle; car dans sa paix sera votre paix. 8 Car ainsi dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël: Que vos prophètes qui sont au milieu de vous, et vos devins, ne vous séduisent point, et n’écoutez pas vos songes que vous vous plaisez à songer ; 9 car c’est avec mensonge qu’ils vous prophétisent en mon nom; je ne les ai pas envoyés, dit l’Éternel. 10 Car ainsi dit l’Éternel: Lorsque soixante-dix ans seront accomplis pour Babylone, je vous visiterai, et j’accomplirai envers vous ma bonne parole, pour vous faire revenir en ce lieu. 11 Car moi je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l’Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un après et une espérance. 12 Et vous m’invoquerez, et vous irez, et me supplierez, et je vous écouterai; 13 et vous me chercherez, et vous me trouverez, car vous me rechercherez de tout votre cœur, 14 et je me ferai trouver à vous, dit l’Éternel; et je rétablirai vos captifs, et je vous rassemblerai d’entre toutes les nations et de tous les lieux où je vous aurai chassés, dit l’Éternel, et je vous ferai retourner au lieu d’où je vous ai transportés.

Chantons la quatrième strophe du Psaume 42 avant de méditer ce passage biblique

Psaume 42/4

  1. Quand les flots qui me recouvrent
    Me déportent loin de toi,
    Quand sous moi l’abîme s’ouvre,
    O mon Dieu, soutiens ma foi !
    Car ta grâce vint souvent
    Dans ma nuit mettre son chant ;
    A nouveau dans ma prière,
    Dieu d’amour, mets ta lumière.

Prédication

Chers frères et sœurs, la période est propice à la formulation de toutes sortes d’espoirs. J’aimerais, avec ce passage du prophète Jérémie, lever un malentendu sur cette notion d’espoir car la théologie chrétienne ne se nourrit pas d’espoirs, mais elle nourrit une espérance. C’est bien différent. Et c’est cela qu’il nous faut examiner sérieusement.

  1. L’espérance vaut mieux que les espoirs

Il y a les espoirs que ça aille mieux sur le plan personnel ; il y a les espoirs collectifs sur l’amélioration de la situation sanitaire ; il y a les espoirs relatifs aux questions économiques etc. Tous ces espoirs pourraient se résumer par la formule « ça va s’arranger ». Ca va s’arranger, parce que ça ne peut pas durer indéfiniment, tout de même. Ca va bien finir par s’arranger, hein ? Ces espoirs sont des manières de se rassurer en se fondant sur… pas grand chose. Qu’est-ce qui permet de dire que ça va effectivement s’arranger ? Rien sinon quelques mantras, quelques phrases rituelles qui disent qu’il ne faut pas perdre espoir, que ça finira bien par s’arranger tout de même, que même le plus noir des nuages à toujours sa frange d’or, comme le dit la chanson. Ce sont des manières de se persuader à peu de frais et d’attendre patiemment que ça s’arrange, que ça aille mieux. Mais cela n’a rien à voir avec la théologie chrétienne.

La théologie chrétienne ne développe pas une prédication de l’espoir, mais une prédication de l’espérance. La différence est importante. L’espoir, c’est l’attente de jours meilleurs ; c’est l’attente de solutions qui arriveront comme par enchantement. Le prophète Jérémie dit assez clairement qu’il ne faut pas se fier à nos rêves, ni aux devins, d’ailleurs : toutes ces personnes qui nous prédisent ce qui va se passer dans six mois, dans trois semaines, ou même demain. Les rédacteurs bibliques ne se fient pas à ceux qui affirment prédire l’avenir, comme si l’avenir était écrit quelque part et que certains pouvaient consulter le scénario pour savoir ce qui va arriver. Le prophète Jérémie n’est pas Madame Irma. Et le prophète Jérémie n’est pas plus tendre avec ceux qui imaginent ce qui va se passer, autrement dit ceux qui font miroiter des espoirs, c’est-à-dire des choses très précises qui vont arriver.

Pas plus qu’il n’était possible de savoir à l’avance ce qui allait arriver au peuple déporté à Babylone, à l’époque de Jérémie, il n’est possible de savoir ce qui va arriver à notre peuple, ce qui va arriver à notre humanité. Et ceux qui prétendent avoir des certitudes nous trompent. Ceux qui prétendent avoir le plan de sortie de nos problèmes, sont les mêmes qui formulent des reproches sur les manques de prévision. Comme s’il était possible de savoir à l’avance. Le prophète Jérémie se plaçait déjà en faux contre ceux qui prétendent tout prévoir, ceux qui assurent voir l’avenir avant les autres. Jérémie ne se nourrit pas d’espoirs, il n’imagine pas que des événements précis vont arriver qui lui rendront la vie plus facile, plus heureuse. Le prophète Jérémie se nourrit de l’espérance dont je vais vous parler maintenant.

  1. L’espérance c’est ne pas se contenter de ce qui est

Jérémie, porte-parole de Dieu, déclare au peuple qu’il y aura une suite et de l’espérance (v.11). Il y aura un « après », pour être au plus près du texte hébreu. Ensuite, seulement, il sera question d’un contenu, en l’occurrence le retour des captifs, c’est-à-dire un objectif atteignable en vertu du fait que nous sommes conscients qu’une suite est possible. Ce qui est décisif, c’est la conscience de la possibilité d’une suite, le fait qu’il y a encore des options disponibles pour écrire l’histoire, notre histoire. Car l’espérance n’est pas la croyance qu’une entité surnaturelle va régler nos problèmes ; l’espérance c’est l’adhésion personnelle au fait que nous pouvons encore nous impliquer dans la suite des événements, que nous ne sommes pas dépossédés de notre propre histoire.

Voilà pourquoi Jérémie commence par cet appel à rechercher la paix dans la vie où se trouvent ses interlocuteurs. L’intercession, ce n’est pas le fait de prier pour une situation lointaine sur laquelle nous n’avons aucune prise. Cela, ce serait se donner bonne conscience en se débarrassant d’un problème sur lequel nous n’avons aucune possibilité d’intervenir. L’intercession, c’est le fait de prendre un sujet à bras le corps en communion avec d’autres. L’intercession, c’est le fait de prendre sa part au travail avec d’autres et, dans le cadre de la prière, en ouvrant notre compréhension de la situation à une dimension plus large que notre seul point de vue.

La prière d’intercession, c’est le fait d’intégrer une perspective divine dans notre recherche de solution pour un problème, ou dans notre réflexion sur la meilleure manière d’agir dans une situation donnée. L’espérance, c’est adhérer au fait qu’il y a des suites possibles,  et donc que nous pouvons exercer nos responsabilités pour donner des impulsions à l’histoire dans laquelle nous nous trouvons.

L’espérance, c’est le fait de ne pas se contenter de ce qui est. Les contemporains de Jérémie vivent la captivité babylonienne ? L’espérance c’est qu’un autre ordre du monde est possible et que nous pouvons nous impliquer pour ordonner le monde d’une manière plus vivable. L’espérance, c’est ce qui nous évite de nous habituer au malheur, ce qui nous évite de nous habituer à une vie en sous-régime, c’est ce qui garde intacte notre capacité de révolte contre l’injustice, contre ce qui dégrade notre humanité. Comme le dit Pedro Lain-Entralgo : « l’homme espère, par nature, quelque chose qui transcende sa nature ; ce qui est naturel, chez l’homme, c’est de s’ouvrir au sur-naturel. »[1] C’est une manière philosophique de reprendre l’attitude de Jérémie qui oriente tout le monde vers Dieu pour que personne ne s’habitue à une situation très en deçà de ce que pourraient vivre les contemporains du prophète. Transcender sa nature, transcender son état, transcender sa situation, voilà ce que provoque l’espérance qui nous fait nous tenir par delà les limites naturelles, mort incluse. Oui, la mort est un paramètre incontournable de notre vie, mais ce n’est pas la mort qui définit le sens de notre vie. Oui, la maladie peut être un élément incontournable de notre vie, comme peut l’être, dans un registre plus positif, le travail, le lieu où nous vivons, le climat, toutes choses qui comptent, mais qui ne définissent pas le sens de notre vie.

L’espérance, c’est ce qui nous épargne de vivre dans les seules limites du monde présent, dans les seules limites des institutions présentes, dans les seules limites de la situation économique, sanitaire, sociale, actuelle. S’en tenir au monde présent, à l’état actuel du monde, aux circonstances présentes, ce serait un signe de non espérance ce qui serait, selon le théologien Moltmann, le véritable péché. Le véritable péché c’est de s’en tenir à ce qui est, c’est de nous en tenir à notre nature première. L’espérance, c’est ce qui nous libère de n’être que ce que nous avons été jusque là.

  1. Ressusciter l’espérance

Que m’est-il permis d’espérer ? C’est la grande question que posait le philosophe Emmanuel Kant. Mais avant cela, encore faut-il espérer. Sommes-nous encore capables d’espérer ? Sommes-nous encore capables de faire autre chose que nourrir quelques espoirs – ce qui n’est déjà pas si mal ?

C’est ce que Dieu rend possible : la possibilité même d’espérer, la possibilité d’avoir foi dans le fait qu’il y a des suites possibles, des suites qui existeront parce que nous nous impliquerons personnellement dans le cours des événements. Voilà peut-être la grande promesse divine : nous sommes rendus capables d’espérer – non pas d’être assez patient pour voir le bout du tunnel, mais de nous engager personnellement dans l’histoire. Nous pouvons espérer encore et toujours, pour employer deux mots que le théologien André Gounelle applique à Dieu, cette puissance de vie dont la Bible nous révèle qu’elle ne s’épuise pas dans nos faiblesses, ni dans nos hésitations, dans nos résignations, dans nos trahisons, dans nos erreurs, dans nos insuffisances.

La tâche de la théologie est d’enseigner à espérer non pas en faisant miroiter un paradis, un type de bonheur fait de douceur et qui rassemblerait tout ce qui nous fait plaisir et en éliminant tout ce que nous détestons. Espérer non pas quelque chose en particulier, mais adhérer à la possibilité qu’il y ait encore et toujours matière à exister, à se tenir hors de soi, à transcender notre condition, notre situation, et lui donner des impulsions qui augmentent notre capacité d’existence.

Amen

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Les pasteurs sont encore et toujours à votre disposition

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Vous pouvez faire un don sur le site Internet
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Intercession

Éternel notre Dieu, nous te prions
pour ceux qui ont mis leur espérance en toi,
pour ceux qui doutent de pouvoir mettre leur espérance en toi,
pour ceux qui ont cesser d’espérer en toi,
pour ceux qui sont sans espérance,
pour ceux qui ont remplacé l’espérance par quelques espoirs.

Aide-nous à être porteurs d’espérance
et à l’annoncer au monde,
par nos pensées, par nos paroles, par nos actes.

Nous t’en prions, au nom du Christ Jésus,
notre espérance vivante,
lui qui nous as enseignés à dire :

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous emporte pas dans l’épreuve
mais délivre-nous du malheur,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles.

Amen

Adorons tous le Seigneur par notre chant, aux strophes 1, 2 et 3

Chant 250/1,2,3

    1. Adorons tous le Seigneur,
      Et sa parole éternelle.
      Le Seigneur dit son amour
      A son Église en prière.
      Qu’en nous sa voix fasse taire
      Toute autre voix que la sienne.

 

    1. Adorons tous le Seigneur ;
      Sa grandeur est sans limites :
      Nous contemplons sa splendeur
      Au miroir de l’Evangile.
      Que son Esprit nous dispense
      Sa lumière éblouissante.

 

  1. Adorons tous le Seigneur ;
    A lui nos chants d’espérance.
    Il est proche de nos cœurs.
    Il répond à notre attente.
    Notre Seigneur, notre Père,
    Daigne exaucer nos prières.

Bénédiction

Le Dieu de l’espérance nous comble de toute joie et de toute paix, dans la foi, afin que nous débordions d’espérance, par la puissance du Saint Esprit.

Amen

Musique

 

[1] P. LAIN-ENTRALGO, L’attente et l’espérance, Paris, DDB, 1966, p. 547.

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