Les Psaumes, entre sacré et profane

La spiritualité protestante a très rapidement intégré la dimension musicale : la musique, au service de la Parole, est l’un des lieux où elle s’incarne. Il allait de soi que le recueil des prières de la Bible, les Psaumes, allait être une source d’inspiration dès les premières heures de la Réforme protestante du XVIème siècle.

 

Jean Calvin a été particulièrement actif à ce sujet. Commençant à mettre des psaumes en musique, il confia rapidement l’écriture et la composition à des personnes plus compétentes que lui, notamment le poète Clément Marot. L’équilibre entre la dimension sacrée des textes, et la forme profane des chants, fut le fruit de nombreux essais, d’explorations, de refus et de découvertes. Parmi les psautiers français, celui de Genève connut une postérité tout spécialement en France où il continue à être utilisé par de nombreuses Eglises protestantes lors des cultes, ainsi que dans le cadre de la piété personnelle.

Le spectacle créé par Jacques Boucomont et interprété par un quatuor formé de Jacques Losse, Marie-Annick Bras, Noémie Geulin et lui-même, a été accompagné de Christian Seiler dans le rôle du narrateur et de James Woody dans le rôle du réformateur Jean Calvin.

 

Photos : Pascale Soula

Un commentaire

  1. Merci de cette belle découverte, de nous avoir montré le chemin parcouru avec/grâce à la musique, le dynamisme de la paroisse protestante de Montpellier qui a su accueillir cette performance et de nous en proposer le visionnement.

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